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воскресенье, 11 мая 2014 г.

Conversation (IV annee) Immigration d'Europe centrale et orientale

Immigration d'Europe centrale et orientale Malgré l'affaire Dreyfus, la France reste très attractive pour les Juifs d'Europe centrale et d'Europe orientale toujours victimes de persécution et de discrimination. Depuis les années 1880, une vague d'immigrants juifs fuyant les pogroms d'Europe de l'Est arrive en France. Ces immigrants parlent yiddish et sont pour la plupart ouvriers ou artisans. Ils s'établissent souvent dans le quartier du Marais à Paris (Pletzl), par exemple dans la rue Ferdinand-Duval, l'ancienne rue des Juifs rebaptisée en 1900 après l'affaire Dreyfus[16],[17]. Les rapports avec les Juifs locaux sont tendus : les nouveaux arrivants considèrent leurs coreligionnaires comme « peu juifs, » tandis que ceux-ci voient d'un mauvais œil ces Juifs tellement plus proches qu'eux-mêmes de l'image née des préjugés antisémites ; l'inauguration de la synagogue russo-polonaise de la rue Pavée en 1914 (synagogue de la Rue Pavée) se fait hors la présence du Consistoire ou du rabbinat[18]. Nombre de ces immigrés vont participer, avec le Juif italien Modigliani, à la fondation artistique de l'École de Paris, terme forgé en 1920 par André Warnod afin de désigner l'ensemble des artistes étrangers arrivés au début du XXe siècle dans la capitale à la recherche de conditions favorables à leur art. Ainsi, Pascin arrive en France en 1905, Lipchitz et Zadkine en 1909, Chagall en 1910, Soutine en 1912, Mané-Katz en 1913[18]. Cette immigration contribue à la croissance du nombre de Juifs en France qui sont estimés en 1914, à la veille de la guerre, à 120 000 dont un tiers d'étrangers. 30 000 autres vivent en Alsace-Lorraine où ils sont souvent restés très francophiles et 70 000 en Algérie[18].

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