Поиск по этому блогу

воскресенье, 11 мая 2014 г.

Conversation (IV annee) Deuxième et troisieme vague d'immigration

Deuxième vague d'immigration La deuxième vague d'immigration est caractérisée par la période allant de la fin de la première guerre mondiale à la veille de la seconde. Au début du XXe siècle, la France, à la démographie languissante, fait appel à la « main-d'œuvre étrangère » (belge, suisse, italienne, mais aussi kabyle, au Creusot, siège des aciéries Schneider, etc[19].) Mis à part les Schneider, la main-d'œuvre venue des colonies (Afrique du Nord, Indochine) est aussi utilisée pour d'autres travaux dangereux, par exemple dans la Société nationale des poudres et explosifs (SNPE). Ainsi, en 1914, La France compte 420 000 Italiens, 287 000 Belges, 105 000 Espagnols, 102 000 Allemands et 72 000 Suisses. La Première Guerre mondiale Lors de la Première Guerre mondiale, la France va mobiliser ses troupes coloniales (« tirailleurs sénégalais », un tiers des hommes âgés de 20 à 40 ans en Algérie[22], etc.). En tout, 600 000 hommes venus des colonies vont combattre pour la France[23]. Ainsi, le ministère de l'Armement recrute des Nord-Africains, des Indochinois (Annamites et Tonkinois) et 35 000 chinois[24]. Le SOTC (Service de l'organisation des travailleurs coloniaux), qui dépend de l'armée, est chargé de fournir des soldats pour le front et des travailleurs à l'arrière. Pendant la guerre, l'hébergement de ces troupes coloniales va se faire dans des camps. Les réfugiés arméniens À Marseille, les Arméniens (qui fuient les massacres) sont triés par les autorités sur l'île du Frioul, et font l'objet d'opérations sanitaires, à l'issue desquelles on leur délivre un « passeport sanitaire ». En 1923, une Commission d'hygiène propose d'évacuer les réfugiés arméniens vers le Maroc, faute de pouvoir créer de nouveaux camps. Le camp Oddo est le principal lieu de regroupement des Arméniens à Marseille de 1923 à 1927, avec le camp du Grand Arénas[29]. La caserne Sainte-Marthe est aussi utilisée, ainsi que certains hôtels et les camps Mirabeau et Victor Hugo (ce dernier sert surtout pour les Russes). Les autorités parlent d'un « redoutable courant d'immigration des peuples d'Orient [...] la variole, le typhus, la peste sont en route vers chez nous » et stigmatisent, avec les entreprises, une population jugée inapte au travail[29]. Prévu pour environ un millier de personnes, le camp Oddo abritera 3 000 Arméniens La troisième vague d'immigration la troisième vague d'immigration commence à partir de la seconde guerre mondiale et est caractérisée par une immigration de regroupement familial. À la Libération, la priorité est à la reconstruction du pays. L'ordonnance du 2 novembre 1945 sous-tend une politique d'immigration durable, notamment via le regroupement familial, et l'acquisition de nouveaux droits au fur et à mesure de l'allongement la durée du séjour de l'étranger, supposée signifier son intégration. L'ordonnance créé aussi l'Office national d’immigration (ONI)[33], ancêtre de l'Office des migrations internationales et de l'ANAEM (Agence nationale de l'accueil des étrangers et des migrants). L'immigration est alors vue d'une façon ambigüe : durable, familiale et de travail en théorie, ce qui n'empêche pas l'administration d'interrompre l'installation des travailleurs étrangers en juillet 1974, puis de tenter entre 1978 et 1980, sans succès, le retour forcé des travailleurs nord-africains vers l'Algérie. À partir de 1947, les immigrés étaient filtrés à Marseille par la Direction du contrôle sanitaire aux frontières. Le ministre Michel Debré met en place, en 1963, le BUMIDOM (Bureau pour le développement des migrations dans les départements d'outre-mer) qui a « pour objet de contribuer à la solution des problèmes démographiques intéressant les départements d'outre-mer. » Celui-ci a été impliqué dans le scandale dit des « Enfants de la Creuse[34] ». Les termes « main-d'œuvre étrangère » ou « travailleur étranger » sont alors progressivement remplacés par celui de « main-d'œuvre d'immigration », les immigrants algériens ou d'outre-mer n'étant pas juridiquement considérés comme étrangers[

Комментариев нет:

Отправить комментарий