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воскресенье, 11 мая 2014 г.

Histoire de l'immigration en France

Histoire de l'immigration en France Bien que le territoire correspondant à l'actuelle France a toujours accueilli de nombreuses migrations, notamment celtiques et germaniques, il n'y eut pas de mouvement migratoire significatif entre les années 650 et 1850 en Gaule puis en France. D'aucuns considèrent que l'on ne peut parler d'immigration en France, et donc en faire l'histoire, qu'à partir de la fin du XIXe siècle ou du début du XXe siècle[1]. En effet, la notion d'étranger n'a commencé à être assimilée à une différence de nationalité que progressivement au cours du XIXe siècle ; avant, du fait de la faiblesse des moyens de transport, pour être un étranger il suffisait de venir d'une ville ou village jugé éloigné, c'est-à-dire parfois à quelques dizaines de kilomètres[2]. Juridiquement, c'est à la révolution française de 1789 que la notion de citoyen remplace celle de sujet du roi (ou régnicole), sans correspondre à la notion actuelle de nationalité puisqu'un citoyen est alors un partisan de la révolution, sans condition sur son lieu de naissance ni d'origine familiale. Toutefois les guerres cristalliseront le rejet des personnes nées ailleurs et dès 1791 la notion juridique de Français apparait, privilégiant le droit du sol. En 1804 le Code civil de Bonaparte privilégie le droit du sang (filiation paternelle) et la notion juridique de nationalité émergera progressivement, au gré de contraintes politiques françaises et internationales, pour devenir une question nationale sous la troisième république, en 1880-82, aboutissant à la loi sur la nationalité de 1889. Celle-ci, suivant les cas, use du droit du sol et de celui du sang, définit des critères de naturalisation et des droits spécifiques aux nationaux (y compris des droits d'accès exclusifs à la fonction publique et à certaines professions libérales)[3]. L'étranger (mot venant du mot étrange) a toujours suscité des sentiments d'attrait et de rejet[2]. Avec l'avènement du sentiment national en France, à la fin du XIXe siècle, est considéré par la population comme étant un étranger celui qui n'est pas de nationalité française. L'immigration, dans le cadre démocratique de la Troisième République, devient un sujet à débats publics, politiques, dans la presse, le posant souvent comme un problème de concurrence pour les salariés de nationalité française (le problème similaire se posait localement déjà quand l'étranger était celui qui venait de la ville voisine), mais aussi comme un problème sécuritaire vis-à-vis des individus (dans les faits divers) ou même du pays entier (la traitrise à la patrie, l'hygiène publique), et autres problématiques élevées au rang de nationales. Tout cela induisant aussi des suspicions envers des personnes de nationalité française mais étant quand même couramment désignées comme des étrangers : les juifs, les naturalisés, les descendants plus ou moins lointains d'immigrés, les sujets français des colonies, etc[4]. L'utilité de l'immigration pour palier certains problèmes est une idée évoquée dès cette époque : trouver de la main d’œuvre pas chère et/ou qualifiée, trouver des soldats, trouver des personnes pour combler le déficit démographique[4]. La mise en place par l’État d'une politique d'immigration volontariste commence avec la Première Guerre mondiale[5]. Ainsi, depuis cette époque les politiques auraient-elles oscillé entre ces mêmes problématiques et solutions initialement proposées[4],[6]. L'Histoire de l'immigration en France peut être divisée en trois vagues d'immigration successives: La première vague caractérisée par l'afflux de main d'œuvre lors de la révolution industrielle. La deuxième vague caractérisée par le besoin de main d'œuvre pour recontruire la France à la fin de la Première Guerre mondiale. La troisième vague caractérisée par l'arrivée d'immigrants pour la reconstruction de la France après la Seconde Guerre mondiale.

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