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воскресенье, 26 мая 2013 г.

ma famille))))))

L’éducation aux valeurs face aux défis de la mondialisation

L’éducation aux valeurs face aux défis
de la mondialisation

Mokhtar El Harras
1. Introduction
L’éducation aux valeurs est une composante essentielle de l’éducation scolaire. Du fait que ce sont les valeurs qui déterminent, dans une large mesure, les normes, les attitudes et les conduites des individus, leur intérêt pour l’action éducative est primordial. Tant que l’institution scolaire tend, non seulement à instruire, mais aussi à éduquer, les valeurs doivent nécessairement y occuper une place de choix. Aussi longtemps que l’école cherche, non seulement à qualifier et à former les enfants et les jeunes mais aussi à en faire des citoyens pleinement impliqués dans la dynamique de développement social, civique, et politique de leur pays, l’éducation aux valeurs s’avère incontournable.
Toutefois, si dans la société traditionnelle Marocaine les valeurs étaient, fondamentalement, le produit d’une dynamique sociale, culturelle et politique interne, actuellement d’autres lieux de production des valeurs se sont imposés autant aux enfants et jeunes qu’aux institutions chargées de les éduquer. Sur le plan de l’éducation aux valeurs, les médias modernes représentent autant de défis à la socialisation scolaire. La mondialisation est devenue tellement prégnante que sa prise en considération dans toute entreprise d’éducation aux valeurs est devenue inéluctable. La crise de l’école dans presque toutes les sociétés du monde actuel [1] nous interpelle, plus que jamais auparavant, à revisiter la question du rapport des valeurs scolaires à la mondialisation en cours.
Toutefois, les valeurs s’inscrivent dans des configurations diverses :
  • Il y a des valeurs universelles communes que tous les systèmes éducatifs contemporains doivent nécessairement promouvoir. L’on se réfère, notamment, aux valeurs de la démocratie, impartialité, responsabilité, intégrité, participation, coopération, attention, respect, excellence, liberté, tolérance…
  • Les valeurs sociales/conventionnelles qui varient d’un groupe ou contexte social à l’autre ;
  • Les valeurs individuelles (patience, Travail, intégrité, autodiscipline, etc.
  • Les valeurs relationnelles telles que celles du partage, bonté, coopération, tolérance, etc. [2]
D’autre part, les valeurs deviennent un enjeu de taille chaque fois que des questions de résistance, d’origine, d’authenticité, de frontière et de transgression des frontières sont-elles posées. Les valeurs déterminent aussi des émotions telles que la peur, la honte, le remords et l’espoir. En tant que constructions culturelles, elles sont même susceptibles de devenir des matériaux dangereux, particulièrement, quand elles sont utilisées à caractériser l’autre en tant qu’entité pure, ou l’opposé de notre propre culture.

Le phénomène de la mondialisation
Sans prétendre à l’exhaustivité, limitons-nous à signaler que nous assistons actuellement à l’émergence d’un monde auquel l’on n’a pas cessé d’appliquer diverses sortes d’appellations : « Global Village », « Société informatique », « Société-Réseau », « Système-monde »,  « Langue Mondiale », [3] « Risque Global » [4], « Monde sans l’Autre », etc.  Le monde actuel se caractérise de plus en plus par l’intensification des interactions transfrontalières, la diffusion à large échelle des industries culturelles mondiales, le renforcement de la centralisation des activités économiques au niveau planétaire, la perte progressive de la notion de « lieu » concernant l’existence des groupes, l’exercice du travail et le mouvement des capitaux, et la recrudescence d’une prise de conscience des individus de l’existence de cette mondialisation à travers la mobilité touristique, l’usage des médias et la consommation. Il s’agit d’une mondialisation qui s’impose à nous, et ce, à tel point que l’on n’a pas d’autre choix que d’apprendre à s’y adapter.
Rappelons que la mondialisation s’est développée fondamentalement sous l’effet de facteurs tels que :
  • Le rôle ascendant des sociétés multinationales dans l’économie mondiale ;
  • Le flux des informations et des images circulant à travers le monde ;
  • Le développement de mécanismes régionaux et internationaux en plusieurs domaines de l’activité humaine ;
  • L’émergence d’organisations intergouvernementales et non gouvernementales s’activant à l’échelle internationale ;
  • L’accentuation de la crise économique et les politiques économiques qui en dérivent à l’échelle mondiale ;
  • La propagation de valeurs mondiales telles que celles des droits de l’Homme, de la démocratie, de l’environnement,  etc. [5].

D’autre part, la mondialisation est irréversible. Cela est dû aux facteurs suivants :
  • La densité croissante du commerce mondial, du réseautage international des marchés financiers, et la recrudescence du pouvoir des multinationales ;
  • La révolution informatique qui se poursuit ;
  • Le flux quotidien d’images produites par les industries culturelles mondiales ;
  • Les revendications mondiales dans le domaine de la démocratie, des droits de l’Homme et de l’environnement ;
  • Le renforcement continu du pouvoir des institutions internationales ;
  • La lutte contre la pauvreté qui ne peut se développer efficacement qu’à l’échelle planétaire ;
Signalons, cependant, que l’approche conceptuelle de la mondialisation a conduit le sociologue allemand Ulrich Beck à faire la distinction entre trois concepts voisins :
1. Mondialism : qui réfère à la prééminence de l’économie sur tout ce qui est politique, culture, éducation, environnement, société civile, etc. (le néolibéralisme en est l’expression politico-économique) ;
2. Mondialité : C’est la vie dans une société mondiale où aucun pays ni aucune communauté ne peuvent se refermer sur eux-mêmes face aux autres ;
3. Mondialisation : C’est l’ensemble des processus par lesquels des acteurs internationaux porteurs de formes diverses de pouvoir, tendances, identités, réseaux, etc., réduisent le pouvoir des Etats nationaux [6].
Chacun de ces concepts représente un défi pour l’éducation aux valeurs dans notre système éducatif. Comment ? L’on a mis l’accent tantôt sur les valeurs pouvant assurer la réussite sur le marché de l’emploi, tantôt sur celles pouvant assurer une certaine force de résistance face aux valeurs de la mondialisation.
La mondialisation est un processus qui n’est pas seulement économique, mais aussi culturel, social, politique, juridique, écologique, civil, scientifique, sécuritaire, etc. Aussi les valeurs à développer au sein de l’école doivent-elles prendre en considération la diversité des dimensions de la mondialisation.
La mondialisation diffuse ce qui positif, et ce qui est négatif (réseaux de trafic de drogues, corruption, terrorisme, exploitation sexuelle des enfants, etc.). Elle combine les valeurs de la modernité et celles de la post-modernité :
  • Scepticisme (valorisation des sensations et intuitions au détriment de la raison) ;
  • Dévotion pour ce qui est neuf pour la simple raison qu’il est neuf ;
  • Surconsommation ;
  • Opportunisme ou occasionalisme : qui privilégie le présent (le ici et maintenant) au détriment du passé et du futur ;
  • Ahistoricisme : qui renonce à la compréhension de l’histoire, et partant, à la construction du futur à partir d’une vision du passé ;
  • Cela en plus de l’accentuation de l’intolérance, de l’absence de solidarité et de la culture « du sauve qui peut » [7].

La dialectique du local et du global
Si la mondialisation tend à renforcer l’uniformité  et l’homogénéité sur le terrain des valeurs, la réaction à ses effets manifeste la diversité des valeurs. Dans quel sens l’éducation aux valeurs devrait-elle s’orienter ? Est-ce qu’elle devrait uniformiser les valeurs pour donner aux enfants une identité propre et construire la nation ? Ou devrait-elle tendre, plutôt, à combiner les valeurs locales et les valeurs globales ?
L’influence de la famille, des pairs et des médias sur les valeurs des enfants est actuellement plus décisive que celle de l’école. Toutefois, quand on compare l’impact relatif de tous ces acteurs, l’on constate que ce sont surtout les médias qui transmettent aux enfants les valeurs de la mondialisation.
En plus, vu que l’école se caractérise par une certaine contrainte, les enfants peuvent plus facilement résister aux valeurs qu’elle leur transmet. Comment joindre l’éducation aux valeurs à la désirabilité de l’apprentissage ?
Les TIC sont en train de se propager à travers le monde comme jamais auparavant. Le temps que les enfants consacrent aux médias réduit l’impact de l’école. Les héros des enfants ne sont plus dans les livres scolaires, mais plutôt dans les films, les magazines, les jeux vidéos, etc. L’école est souvent critiquée pour son incapacité à contrecarrer les valeurs transmises par les médias. De tels changements se traduisent par une réduction de l’impact de la scolarisation en tant qu’instrument d’intégration sociale.
En réponse à la globalisation, le système éducatif est en train de mettre en avant les valeurs suivantes :
_ Compétitions et collaborations à l’échelle internationale,
_ Benchmarks
_ Partenariat international
_ Echange international
_ Partage international (notamment, à travers les vidéo-conférences)
_ Maximisation de la motivation, de l’initiative et de la créativité parmi les élèves
Il est fondamental de promouvoir la connaissance locale face à la mondialisation. Mais tel un arbre, cette connaissance doit avoir ses racines dans les valeurs et les traditions locales, et en même temps absorber les ressources utiles et pertinentes du système global de connaissance. Le renforcement de la connaissance locale dans une éducation globalisée requiert une identité locale, et donc, des valeurs locales et des racines culturelles. Il faut sélectionner, dans la connaissance globale, les éléments susceptibles de renforcer la connaissance locale. Cet objectif ne peut être atteint qu’en s’inspirant de la culture et des valeurs locales. Le résultat que l’on attend d’une telle action c’est de pouvoir développer une personne locale avec une perspective  globale, une personne ayant la capacité d’agir localement et de se développer globalement.
Comment l’école pourrait-elle développer notre identité culturelle et nos valeurs traditionnelles tout en multipliant et en diversifiant nos interactions avec la connaissance  globale ? Comment pourrait-on utiliser cette dernière pour développer notre culture locale ?  En ayant une éducation scolaire bien enracinée dans la culture et les valeurs locales, l’on court moins le risque de se voir déstabilisés par les effets de la mondialisation. Plus encore, seul le développement réussi de la communauté locale et du système de connaissance local est susceptible de contribuer au développement de la communauté globale et de la connaissance globale.
Il est fondamental de préserver autant que possible la singularité de notre culture et de nos valeurs, d’entretenir un contexte d’accueil spécifique aux produits de la mondialisation. Ce qui susceptible de générer une consommation locale différente, et une interprétation culturelle différente de ces produits (Glocalization). L’exemple des combinaisons musicales [8] et nutritionnelles est particulièrement révélateur de la composition culturelle qui est en train de se développer. Ce sont les valeurs que l’on transmettra à nos enfants qui leur permettraient, soit d’utiliser de manière créative les produits de la mondialement et conformément à leurs besoins locaux, soit de se limiter à les reproduire sous une version corrompue au détriment de leur culture locale.
Si l’on veut changer les politiques mondialistes, il faut travailler sur le local (Voltaire : aux grands maux, les petits remèdes). C’est bien au niveau local que des valeurs, des cultures et des langues diverses coexistent. C’est au niveau de l’espace local que nous vivons la mondialisation. C’est à partir du local que nous tissons des rapports avec le monde et que nous constituons des communautés virtuelles. Aussi le seul moyen d’éviter la marginalité est-il de vivre pleinement la dialectique du local et du mondial. La citoyenneté globale passe nécessairement par la citoyenneté locale. L’on ne peut aimer les autres lointains que si l’on aime ceux qui vivent à proximité de nous. L’on ne peut respecter les autres identités, cultures et langues que si l’on adopte, d’abord, cette même attitude envers nos valeurs et notre culture. Celui qui ne connait pas ses valeurs, sa culture et son histoire, difficilement pourrait-il devenir un citoyen global. L’identité locale est une condition nécessaire à la compréhension et à la pratique de l’identité globale.
D’ailleurs, la mondialisation contribue à renforcer les cultures locales (« Mondialisation du nationalisme ») [9]. L’affirmation selon laquelle plus de mondialisation génère plus de culture mondialisée s’est avérée fausse [10] : relativisme culturel au lieu d’universalisme. Face aux effets d’érosion et de fragmentation des cultures locales, une « mondialisation des nationalismes » s’affirme de plus en plus.
Face au risque de distorsion des produits de la mondialisation, l’école est appelée à développer chez les élèves la capacité à utiliser positivement ses acquis, à sélectionner ce qui pourrait être pertinent et fonctionnel dans le cadre de leur culture.
L’éducation aux valeurs risque de nous conduire, soit à nous soumettre à une homogénéisation culturelle globale sous l’emprise de l’Occident, et par ce biais, à développer les mêmes valeurs de l’Occident  avec les mêmes contenus et significations dans notre école, soit à opter pour le dialogue culturel, l’échange culturel et l’enrichissement de la culture moderne par des valeurs locales et des interprétations émanant de notre propre contexte culturel.

Conclusion
Une école axiologiquement neutre et vide en termes de valeurs ne peut générer des comportements positifs et stables. Une école qui ne joint pas les valeurs aux faits ne peut ouvrir la voie au développement des valeurs et des attitudes. Il est possible que certaines valeurs et attitudes circulent sporadiquement à travers ses activités éducatives, mais presque jamais une constellation de valeurs et d’attitudes humanitaires à même d’imprégner fortement le comportement des individus.


L’école a le devoir de cultiver et de développer les valeurs qui conduisent au rejet et à la lutte contre les fléaux de la mondialisation, mais aussi d’engager avec elle les dialogues et les échanges à même de promouvoir, à la fois, l’enrichissement de la culture locale et la participation active aux dynamiques qu’elle ne cesse de développer.  Aussi est-il fondamental de réorganiser notre vie et notre politique éducative autour d’un axe « local – global » où il serait possible, non seulement de résister aux effets déstabilisateurs de la mondialisation et de préserver nos différences et particularités, mais aussi de pouvoir donner un sens local aux messages culturels qui nous sont continuellement transmis.

La perte des valeurs familiales dans la civilisation moderne

La perte des valeurs familiales dans la civilisation moderne
Avec le déclin des valeurs spirituelles en Occident, le culte de l'argent et du sexe s'est imposé avec son corollaire inévitable: l'individualisme. Il est à la base de la nouvelle orientation exclusivement matérialiste prise par la civilisation occidentale après sa victoire sur l'Eglise. Il justifie tous les excès auxquels on assiste aujourd'hui. Erigé en divinité par les philosophes existentialistes, il est devenu l'idéal des temps modernes. " Non seulement", écrit Alexis Carrel dans son livre intitulé "l'homme, cet inconnu", "la matérialité brutale de notre civilisation s'oppose à l'essor de l'intelligence, mais elle écrase les affectifs, les doux, les faibles, les isolés, ceux qui aiment la beauté, qui cherchent dans la vie autre chose que l'argent, dont le raffinement supporte mal la vulgarité de l'existence moderne."
L'individualisme en vogue dans la civilisation moderne a détruit en l'homme tout esprit communautaire ou familial. Il n'est jusqu'au partenariat conjugal qui ne soit contaminé par ce virus. En effet, dans une enquête effectuée en 1948, Kinsey a découvert que la moitié des américains mariés étaient infidèle avant l'âge de 45 ans. Au cours des années 70, d'autres sexologues américains admettaient toujours que 50% des maris étaient infidèles, mais qu'ils avaient trompé leur femme avant l'âge de 35 ans.
Le rapport Simon, en 1972, précisait qu'en France, seulement 5% des maris et 3% des épouses admettaient avoir entretenu des relations extraconjugales régulière. 30% des hommes et 10% des femmes disaient avoir trompé leur conjoint de manière fortuite, la plupart prétendant ne l'avoir fait qu'une ou deux fois! Cependant, une nouvelle enquête effectuée par F. Randon Salmon en 1980, dans le milieu de la bourgeoisie essentiellement, révélait que 12% des femmes interrogées avaient plusieurs liaisons amoureuses simultanées au moment même de l'enquête, auxquelles il fallait rajouter celles qu'elles avaient eues par le passé. 38% se disaient capables de faire l'amour sans être amoureuses et seulement 22% restaient fermement attachées au principe de la fidélité conjugale.
Les enfants quant à eux, sont les premières victimes de cette dégénérescence de la société. N'étant élevés ni par la mère –comme dans le modèle traditionnel- ni par le couple moderne, mais par des individus ayant chacun sa façon de vivre, ils subissent, à leur corps défendant, les erreurs de leurs "parents" ainsi que leurs déchirements.
L'affaiblissement des valeurs familiales et l'individualisme qui les a remplacées ont donné lieu à une dissolution des mœurs et à un relâchement de la morale sans précédent dans l'histoire de l'humanité. Même pendant les frasques célèbres de Rome et d'Athènes, on n'avait jamais vu une telle dégénérescence de l’espèce humaine. Tout cela au nom de la modernité et de la liberté. Les vices les plus pervers sont érigés en un commerce lucratif qui a fini par submerger toutes les sociétés. Il en va ainsi de la pornographie, l'un des plus grands fléaux des temps modernes. Omniprésente sur les affiches qui ornent murs des places et des rues, les cafés, les halls de gare et les stations de métro, elle s'impose sans relâche au regard de chacun, tandis que d'ignobles revues, bandes dessinées et vidéocassettes sont largement étalées sur les rayons des surfaces ou proposées à tous les publics dans les stations-services des autoroutes, les magasins de presse et les kiosques à journaux. L’intimité même de la plupart des foyers n'y résiste pas, puisqu'elle y a également accès, grâce au Minitel, à la télévision et aux journaux publicitaires gratuits qui, en majorité, véhiculent, entre autres des messages incitant à la débauche.
Lisez ce témoignage de Ted Bundy, “… exécute à Starks (Floride) le 24 Janvier 1989. 17 heures avant son exécution, il répond aux questions du Dr. Bobson, président du “Focus on the family”. Il avait agressé sexuellement et assassin 28 femmes. Or il était né et avait était élevé dans un milieu familial idéal avec deux parents attentifs et aimants. Chez lui et à l’école, que de bons exemples et de bons principes. Mais “… à l’âge de 12 ou 13 ans, je rencontrai la pornographie douce dans les rayons d’une épicerie.”
Sait-on que les pays ou la débauche sexuelle est la plus forte sont ceux ou l’auto-mortalité (suicide) est la plus élevée! … Si je fais la somme des suicides lies à la sexualité, des avortements, des enfants tortures et les victimes du sida, j’arrive à ce fait incontournable : Ces pratiques font plus de victimes qu’une guerre à armes conventionnelles.
Comme nous pouvons le lire, la perte des valeurs familiales a entrainé une généralisation du relâchement des mœurs et la multiplication des crimes sexuels.
Cet état de fait ne cesse de susciter les réactions de plus en plus nombreuses de personnes restées lucides au milieu de la confusion dans laquelle se débat la civilisation occidentale, une civilisation qui est allée jusqu'à légaliser les unions entre homosexuels et leur accorder les droits à sécurité sociale. Le 5 Août 1993, Jacques Julien, archevêque de Rennes, fustige "la course à la normalisation des comportements déviants par rapport à une éthique saine." On en vient dit-il, à admettre les couples homosexuels, comme si pouvaient coexister deux types de mariage et deux façon de vivre son appartenance sexuelle. Les couples homosexuels et hétérosexuels sont mis sur un pied d'égalité. Une telle négation de la différence entre l'homme et la femme conduit au démantèlement de la famille qui est le berceau de la société de demain.
Tels sont les fléaux dans lesquels se débat la civilisation occidentale prise dans les remous de l’individualisme et de l’égocentrisme. Si beaucoup d’occidentaux, restés attachés à leurs valeurs religieuse, récusent cette civilisation et ce qu’elle véhicule comme normes, force est de constater que les musulmans ne semblent pas mesurer le danger qui, telle l’épée de Damoclès, est suspendu au-dessus d’eux.
Les valeurs, ou plus exactement les fléaux qui sévissent aujourd’hui, au lieu de répugner aux jeunes musulmans, les éblouissent et leur inspirent respect et désir d’imitation.
C’est pourquoi les jeunes doivent connaitre les conséquences qui, pouvant découler d’une imitation servile et aveugle de ces valeurs, risquent d’être terrible pour leur équilibre. Ils doivent que l’Islam a sa propre conception de la famille qui la met à l’abri des déchirements et fléaux sociaux en assurant à la société équilibre et stabilité

воскресенье, 19 мая 2013 г.

Daguestan/ les traditions familiales/



La quasi-totalité des Daguastanais (87 %) estime qu'il est du devoir des enfants de prendre en charge leurs vieux parents contre seulement 3 % pour qui ce devoir incombe à l'Etat et aux auspices de bienfaisance, révèle une enquête nationale sur les valeurs. 


 La majorité des parents (65 %) considère toujours que les enfants constituent une sécurité pour l'avenir, ce qui montre que la solidarité familiale reste une valeur centrale et sacrée chez les Daguestanais. Il est à noter que la valorisation des enfants n'est pas en conformité avec la tendance à la baisse du nombre d'enfants par famille (la moyenne d'enfants par famille est de 3,72), l'enquête s'interroge si le changement que connaît la fécondité réelle ne serait pas le signe d'une transformation profonde au niveau des représentations des enfants que les gens n'arrivent pas encore à exprimer. 

On apprend que la famille nombreuse est moins appréciée. La moyenne du nombre idéal d'enfants par famille est de 2,92. Presque la moitié (46 %) fait le choix de deux enfants au maximum. Les gens qui préfèrent 3 ou 4 enfants représentent respectivement 28 % et 18 %. 

Concernant la nature des rapports entre enfants et parents, la majorité (74 %) est favorable au dialogue. Les gens qui sont encore attachés aux pratiques du passé sont peu nombreux (8 %), il faut rappeler que la situation idéale des rapports entre enfants et parents est presque l'inverse de ce que doit être celle des rapports entre époux. Et pour cause 69 % trouvent que l'obéissance de l'épouse à l'époux favoriserait l'entente au sein de la famille. Les deux types de relations familiales sont fondés sur des valeurs différentes, sinon opposées : d'un côté le dialogue et de l'autre, l'obéissance. 

Le choix du conjoint est un indicateur qui permet d'apprécier l'autonomie des enfants. 70 % trouvent que c'est le garçon qui doit lui-même choisir son épouse. Le taux baisse à 67 % lorsqu'il s'agit du choix de l'époux par la fille. 

Ce qui illustre d'évidence une rupture avec la tradition dominée par les mariages arrangés. L'autonomie du couple est également valorisée : 65 % préfèrent avoir un logement autonome et optent par la même occasion pour la famille nucléaire. 35 % souhaitent continuer à vivre avec leurs parents et manifestent donc une préférence pour la famille étendue. 
La fréquence des visites des parents montre la difficulté matérielle d'entretenir des relations régulières. 

47 % leur rendent visite régulièrement (au moins une fois par mois), 31 % rarement et 15 % ne le font qu'à l'occasion des fêtes. 
Cette enquête s'est fixé l'objectif d'esquisser une configuration générale des valeurs majoritaires de la société daguestanaise en jetant des éclairages sur les champs de valeurs suivants : la famille, la tradition et la religion, la politique, le travail et les loisirs. 

Questions/valeurs familiales/


1.     La famille est-elle toujours là ?
2.     Est-ce que vous pensez que la famille est le seul endroit ou on se sente heureux, bien ?(question à tous)
3.     Voulez-vous avoir une famille ? quel est le nombre d’enfants desirés ?(question aux enfants)
4.     Que pensez-vous de répartition des taches domestiques ?
Quelles traditions avez-vous à transmettre à vos enfants ?
5.     Vos enfants qu’est-ce qu’ils ont à hériter ?(question aux enfants)
Classez les valeurs de différentes catégories selon leur importance :
a.Le rapport à autrui : ouverture, générosité, partage, écoute, amitié,...
b.L'accomplissement personnel : bonheur, confiance en soi, autonomie, équilibre,...
c.Les valeurs morales : dignité, justice, foi, rigueur, fidélité,...
d.Les valeurs civiques : respect, honnêteté, tolérance, solidarité, loyauté,...
e.Les valeurs familiales : amour, confiance, éducation, mutualité, responsabilité ...
      f.Les valeurs de réussite sociale : travail, courage, ambition, combativité,...
7. Stresse au travail, manque de temps, fatigue empêchent-ils de maintenir les contacts avec les grands-parents ? Se plaignent-ils de voir leurs enfants rarement, de se sentir abandonés.
8.  le Mariage est toujours une valeur forte ? La fidélité conjugale ?
9. Être parent est-il un facteur d’épanouissement?
10.Comment transmettre les valeurs à nos enfants?
11. La crise de l’école dans toutes les societes nous interpelle-t-elle à revisiter la question par rapport  des valeurs ? quelles valeurs choisir ?
12. Est-ce que vous êtes tolérant à la diversité des formes familiales ?(question à tous)
13. Qu’est-ce que c’est la famille caucasienne (daguestanaise) ? Nos valeurs familiales ?Se basent –elles sur l’autorité, l’égalité ?
14.Est-ce que nous avons réussi à preservé notre singularité ?(réponse objective et critique)))
15. la Globalisation accroit-elle la disparité (l'affrontement culturel) ? avec le marché mondialisé entraîne-t-elle l’uniformisation ?
16.Les jeunes sont grandis dans le contexte de la globalisation croissante des échanges internationaux : la mondialisation pour eux est une seule réalité ( un enrichissement culturel grace à l’integration de mode de vie différente) Est-ce que vous envisagez cette ouverture sur le monde sous des aspects positifs ?

17. Si le processus de mondialisation économique qui impose le règne du tout « monétaire », des changements de lieu et de travail, de déstabilisation de l’emploi etc quel système de valeurs, traditionnelles ou nouvelles, peut encore avoir un sens et prendre vie au coeur de la famille pour enrichir l’existance des enfants par l’éducation et la culture ?




пятница, 17 мая 2013 г.

nos valeurs


Nos valeurs familiales

À l'instar de nombreuses familles québécoises, nous avons nos valeurs sur lesquels je base l'éducation de ma fille et ma vie en général.

Vivre selon ses valeurs n'est pas toujours aisé.
Il n'y a rien de bien nouveau dans le choix de ces valeurs mais la constance dans leur application est plutôt non-négociable.

LE RESPECT AVANT TOUT: Le respect de soi-même, de l'adulte, de l'ami(e), des différences, de la nature, des règles...

L'ÉDUCATION: Apprendre à son rythme, apprendre pour longtemps, un diplôme a un prix, la persévérance, les livres, l'école, les travaux, demander de l'aide ...

LA FAMILLE: Une maman, un papa...pour la vie! Toujours avoir confiance en son parent et en son enfant. Maman est toujours là pour toi. Je sais que tu me dis la vérité et si je doute, je vais voir en profondeur sans accuser.

LES SCOUTS, LE SPORT, LE PLEIN AIR avant la télé, l'ordinateur et les jeux vidéos.

L'ÊTRE AVANT LE PARAÎTRE

ZÉRO INTIMIDATION Toujours se référer aux adultes, dans le doute!

JOUER AVANT LE MÉNAGE! 

LES TÂCHES ENSEMBLE

TOUT SE DIT...de belle façon


LA PARADE N'EST PAS À SUIVRE!

L'ARGENT PEUT SERVIR À AUTRE CHOSE que d'acheter des jeux vidéo et des jouets.

CHACUN FAIT SES CHOIX  On ne vit pas comme le voisin.  

     

l'heritage a honorer



LES VALEURS FAMILIALES

ON ENTEND SOUVENT LES PERSONNES ÂGÉES DIRE QUE LES VALEURS FAMILIALES SE PERDENT. ONT-ELLES RAISON? PLEINS FEUX SUR NOS VALEURS FAMILIALES, UN HÉRITAGE À HONORER.
Les combinaisons de valeurs familiales sont propres à chaque famille, mais plusieurs éléments sont communs à toutes les familles, parfois même à travers le monde. Les valeurs familiales qui permettent à un enfant de faire partie de cette microsociété qu’est sa famille lui permettront ensuite de mieux vivre en société et, somme toute, d’être plus heureux. Quelles sont ces valeurs, comment pouvons-nous les transmettre à nos enfants et que devons-nous éviter? Voici un survol de ces valeurs que nous véhiculons souvent sans même y penser.
LES VALEURS DE BASE
Le respect de soi
Oscar Wilde a dit « S’aimer soi-même, c’est s’assurer d’être aimé toute sa vie ». Or, pour qu’un enfant s’aime, il doit d’abord apprendre à se respecter et cela commence par s’accorder la capacité de dire non. En tant que parent, il s’agit d’un détail bien délicat puisque nous tentons d’apprendre à nos enfants à écouter les consignes, mais nous devons également apprendre à accepter leur refus de certaines choses, notamment pour tout ce qui touche les relations sociales, le choix des amis, les bisous et les marques d’affection. Le respect de soi, c’est également donner suffisamment de crédit à notre propre opinion pour pouvoir la partager sans constamment craindre d’être rabroué.
Le respect des autres
Même si parfois nos parents, leurs grands-parents, nous énervent un peu avec leurs commentaires vieux jeu, leur manque de tact et leur façon de s’immiscer dans nos prises de décisions, il est important de les respecter en présence des enfants. Ils sont le reflet de ce que nous serons dans quelques années lorsque nos propres enfants auront nos petits-enfants et qu’en nous souvenant de notre accouchement comme si c’était hier, nous voudrons les aider. Il est également important d’apprendre aux enfants à respecter leurs parents et leurs frères et sœur afin qu’ils en viennent à respecter tous ceux qui les entourent. Surtout, il faut éviter de parler en mal des autres devant eux.
La politesse et l’étiquette
Dire s’il vous plait et merci, enlever son chapeau (ou sa casquette) en entrant, tenir la porte, se tenir droit à table et ne pas parler en mangeant ne sont que les rudiments de cette politesse qui fera de notre enfant quelqu’un avec qui il fait bon vivre. Afin de rafraichir vos notions de bienséance et d’étiquette, n’hésitez pas à consulter le site web et les livres de Louise Masson, une spécialiste en la matière.
Les responsabilités
L’avenir scolaire et professionnel de votre enfant dépend de sa capacité à exercer des tâches, mais aussi de sa compréhension de l’utilité des gestes posés dans un objectif commun. L’habituer à ranger ses jouets et à déposer son assiette sur le comptoir lorsqu’il a terminé, par exemple, lui permettra d’apprendre à se rendre utile et à accepter de dépenser un peu d’énergie pour simplement rendre service aux autres. Ces responsabilités donneront un sens à ses tâches et formeront un citoyen plus responsable.
Honnêteté et confiance
La confiance est difficile à gagner, mais facile à perdre. En apprenant à votre enfant à ne pas mentir et à ne jamais agir de manière hypocrite ou malhonnête, vous l’aiderez à développer des relations saines, à se concentrer sur ses apprentissages et vous lui éviterez le stress d’être pris en flagrant délit. Le concept d’honnêteté et de confiance peut être expliqué à votre enfant en lui apprenant l’empathie, en lui demandant comment il se sentirait à la place de l’autre. Il sera ainsi beaucoup plus enclin à réfléchir à la portée de ses actes.
MESSAGES CONTRADICTOIRES
Évidemment, les enfants font ce qu’on leur apprend. Si vous demandez à votre enfant d’arrêter de crier, mais que tout le monde crie dans la maison, votre message ne passera pas. Il en va de même de la politesse. Beaucoup de parents tentent tant bien que mal d’inculquer à leur enfant des notions de politesse, mais oublient de donner l’exemple. Combien de parents, par exemple, ordonnent « ramasse tes jouets », « donne-moi la télécommande », « viens ici », « ferme la porte » et se demandent pourquoi leur enfant ne dit jamais s’il vous plait ni merci.
La politesse et les valeurs familiales commencent par l’exemple. On a beau enseigner de belles valeurs à nos enfants, si nous le faisons en criant ou en faisant tout le contraire en leur présence, ils seront confus et finiront par faire ce que nous faisons, pas ce que nous disons. En prenant le temps de discuter avec les enfants et de donner un bel exemple, le message passera mieux et il sera plus facile de se comprendre et de choisir les bons mots pour être compris.
Il ne faut pas perdre de vue que l’objectif ultime des valeurs familiales est de former un adulte responsable qui pourra mener une vie respectable et heureuse parsemée du moins d’embûches 


une mere heureuse

Hakima raconte son parcours de fille d'immigré jusqu'à son métier de maire adjointe. Elle a fait de sa vie une vraie spirale positive, avec des valeurs fortes auxquelles a toujours cru safamille. Quelles valeurs avez-vous acquises depuis l'enfance ? Transmises par votre famille ?Les valeurs de Hakima, femme et maire heureuse Hakima est anthoropologue, maire adjointe et mère de famille. Sa voie vers le bonheur, elle l'a pour ainsi dire décidée. Car elle dit avoir choisi de faire de sa vie une vraie spirale positive. Son parti pris ? Le bonheur...

вторник, 7 мая 2013 г.

les valeurs familiales


Les valeurs familiales

les repas en famille existent de moins en moins
les fêtes ( noèl, fête des mères, des pères etc ) n'ont plus le même sens ........
je ne suis pas persuadé que ce soit moins bien, c'est différent, à nous de nous adapter ........ d'évoluer avec nos nouveaux systèmes de communication....... et de savoir garder certaines valeurs fondamentales .........


Classez les valeurs selon leur importance:
La carrière, la famille, le réalisation personnelle, les amis, l’épanouissement de la personalité, le bien-être materiel.
Votre famille est-elle unie?
Vos grand-parents habitent-ils avec vous? Si non, les voyez-vous souvent?
Participent-ils à votre vie?
Connaissez-vous  les origines de votre familles? Vos arrières grand-parents?
 Est-il si important de prendre le temps nécessaire pour passer des moments de qualité avec sa famille?
Queles sont les dates importantes de votre famille? Les célébrez-vous?
Vos parents vous ont-ils raconté comment se sont-ils connus?
Le travail domestique est-il partagé entre tous les membres de la famille?
Avez-vous les contacts réguliers avec vos parents (tantes, oncles, cousins, cousines)?
Vous préférez partager vos secrets avec vos parents ou vos amis?
Si vous partez pour un long voyage, séjour supportez-vous la  séparation avec  votre famille?
Après les études vous voulez  avoir une famille  ou faire la carrière?

Qu’est ce qui permet de conserver la stabilité d’une famille ? 
Réfléchissez à ces mots et à ce qu’ils veulent dire pour vous :
  • sécurité
  • amour
  • encouragement
  • compréhension
  • justice
  • patience
  • gentillesse
  • communication claire
  • grâce
Quels mots ajouteriez-vous à cette liste ?