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понедельник, 28 апреля 2014 г.

POLITIQUE - Lors de son discours devant les préfets (4 ANNEE)

POLITIQUE - Lors de son discours devant les préfets ce lundi, le président a notamment annoncé des mesures dédiées à favoriser l’emploi des seniors… «L'emploi, c'est la seule obligation qui vaille», a déclaré solennellement François Hollande lors de son discours devant les préfets ce lundi, à la Maison de la Chimie. Le président de la République a martelé sa stratégie en matière d'emploi, en revenant sur les mesures prises par le gouvernement dans ce domaine et en faisant quelques annonces… 20 Minutes revient sur les temps forts du discours. Octroyer le statut d'apprenti aux chômeurs de longue durée Reprenant une proposition du rapport de Gérard Mestrallet sur l'alternance, François Hollande a annoncé sa volonté que le statut d'apprenti soit octroyé aux chômeurs de longue durée «quel que soit leur âge», avec une rémunération «maintenue au niveau de l'indemnisation telle qu'elle est prévue». Booster les emplois d'avenir et les contrats de génération 120.000 emplois d'avenir ont déjà été signés. Mais François Hollande veut accélérer la cadence. «Nous voulons mettre davantage d'emplois d'avenir dans le secteur marchand», a-t-il expliqué. Il a aussi reconnu que le dispositif n'avait pas suffisamment bénéficié aux jeunes des quartiers, puisque seuls 18 % des 120.000 contrats d'avenir signés, l'ont été par des jeunes de cité, alors que l'Etat souhaitait un taux de 30 % en 2014. «L'objectif n'est pas atteint sur ce point», a-t-il souligné, promettant de redresser la barre. Concernant les contrats de génération, François Hollande est revenu sur l'un des points faibles du dispositif: «Toutes les entreprises, et notamment les plus petites, n'ont pas forcément dans leurs effectifs des salariés de plus de 57 ans. C'est pourquoi je propose que le dispositif du contrat de génération soit amélioré». Il a ainsi annoncé qu'ils seraient bientôt accessibles aux chômeurs seniors, donc (...) Lire la suite sur 20minutes.fr La popularité de François Hollande dégringole de sept points au mois d'avril, tombant à 21% Michel Mercier remplacé par Jean-Jacques Pignard au Sénat Programme de stabilité: Les enjeux du vote de mardi à l’Assemblée Pacte de responsabilité: Manuel Valls lâche du lest

La popularité de François Hollande dégringole (4 ANNEE)

La popularité de François Hollande dégringole de sept points au mois d'avril, tombant à 21%, niveau le plus bas depuis son élection en mai 2012, alors que 52% des Français ont une bonne opinion de Manuel Valls, selon le baromètre mensuel de BVA publié lundi. 78% des personnes interrogées déclarent avoir une mauvaise opinion du président de la République, selon cette enquête réalisée pour Orange, L'Express, la presse régionale et France Inter. 1% ne se prononce pas. 47% disent avoir une mauvaise opinion du Premier ministre Manuel Valls, testé pour la première fois dans ses nouvelles fonctions. 1% n'a pas d'opinion. 76% des Français estiment que "la politique menée par François Hollande et le gouvernement" n'est pas juste, 23% pensant le contraire et 1% ne se prononcent pas. Pire encore, 86% trouvent que cette politique n'est pas efficace, 11% partageant l'opinion inverse et 3% étant sans opinion. Sondage réalisé les 24 et 25 avril auprès d'un échantillon (recruté par téléphone et interrogé par internet) de 987 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. Méthode des quotas. Marge d'erreur variant entre 1,4 et 3,1 points.

ETAT MOBILISE POUR L'EMPLOI (4 ANNEE)

Après le pacte de responsabilité, cap sur l'emploi. Dans un discours de mobilisation pour l'emploi prononcé lundi 28 avril à la Maison de la chimie à Paris, François Hollande a formulé des propositions nouvelles pour faire baisser le chômage : ouvrir l'apprentissage aux chômeurs de longue durée "quel que soit leur âge" et renforcer le contrat de génération pour inciter à l'embauche des seniors. Un statut d'apprenti pour les chômeurs de longue durée Le président de la République a demandé que les chômeurs de longue durée puissent bénéficier du statut d'apprenti "quel que soit leur âge", avec une rémunération "maintenue au niveau de l'indemnisation telle qu'elle est prévue". Ardemment défendu par le chef de l'Etat pendant sa campagne malgré les critiques (effets d'aubaine, complexité), y compris dans son propre camp, le contrat de génération vise à favoriser l'embauche de jeunes en CDI et le maintien dans l'emploi des seniors. Actuellement, le dispositif prévoit une aide financière (4 000 euros par an pendant trois ans) pour les entreprises de moins de 300 salariés qui embauchent un jeune de moins de 26 ans en CDI, à condition de maintenir en emploi un salarié de plus de 57 ans.

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воскресенье, 6 апреля 2014 г.

LA FORMATION GÉNÉRALE (II annee)

LA FORMATION GÉNÉRALE La formation générale comprend trois étapes, correspondants au niveau des programmes d'enseignement: la formation primaire générale (en général, la durée standard de l'enseignement fait quatre années); la formation générale (la durée standard de l'enseignement fait cinq ans); la formation secondaire (complète) (la durée standard de l'enseignement fait de deux à trois ans). A présent la durée des programmes de la formation générale fait onze ans, mais jusqu'à 1985 ça faisait 10 ans. L'augmentation de la durée totale est liée à l'accueil à l'école des enfants à l'âge de 6 ans et moins (jusqu'à 1985 seulement des enfants de l'âge de 7 ans était accueillit). Ainsi, les élèves, en général, reçoivent la formation secondaire (complète) en 17 ans. Il y a des cours du soir et des écoles des arts, la durée de l'enseignement à qui fait douze ans. À présent 66 909 institutions d'instruction, où 20 825 000 élèves apprennent, entrent dans le système de la formation totale. Ces dernières années près de 607 écoles privées étaient ouverts. Le nom officiel des écoles secondaires - une moyenne école secondaire. Ces dernières années il y des nouveaux types des écoles avait à être créé, tant d'Etat, que privé, les gymnases et les lycées. La durée de l'enseignement dans le gymnase et le lycée peut excéder la durée de l'enseignement dans l'école secondaire moyenne, mais leurs programmes d'instruction peuvent avoir le niveau plus haut. D'habitude les programmes de la formation générale prévoient trente quatre semaines de l'enseignement par année et, en général, de vingt sept à trente huit heures de l'enseignement par la semaine. L'année scolaire commence le 1 septembre et se prolonge jusqu'à juin. Les examens d'école sont organisés en juin. Pour les catégories particulières des élèves, la période établie de l'enseignement peut être changée selon le standard concret d'Etat d'instruction. Le programme d'enseignement principal (de base) de la formation générale est élaboré (tableau 1), qui établit les exigences d'Etat envers le minimum du contenu de la formation et les heures d'études des élèves. Le programme d'enseignement principal définit les domaines des disciplines obligatoires (le cycle humanitaire, où l'attention spéciale est prêté aux objets, comme la langue le russe, la littérature, les sciences humaines et la culture physique; le cycle de sciences naturelles, où le rôle primordial est assigné au mathématique; et des disciplines se rapportant à la technologie). Les sciences humaines comprennent tels disciplines, comme les langues étrangères, l'histoire russe, l'histoire mondiale, l'économie et la géographie, la jurisprudence, la politologie, l'économie etc. Des disciplines du cycle de sciences naturelles comprennent la biologie, la physique, l'astronomie, la chimie, l'écologie etc. Des disciplines rassemblé sous le nom la "technologie", en général, comportent le dessin/dessin technique et une série des disciplines développant des certains savoirs professionnels (les arts ménagers, l'ouvrage, la cuistance, l'industrie des métaux, la menuiserie etc.), et en classes hautes - les habitudes de base de la profession concrète. A exception des disciplines indiqués obligatoires, le programme d'enseignement principal prévoit une série des disciplines supplémentaires, répondant à la spécificité de la région de la disposition de l'école, ou les disciplines facultatives avec le respect des intérêts des élèves. Pratiquement chaque école élabore le programme personnel sur la base du programme d'enseignement principal. En Russie il y a un réseau bien développé des écoles proposant les programmes du niveau augmenté sur la base du programme d'enseignement principal. Telles programmes sont réalisés dans quelques directions: les écoles proposant les programmes du niveau augmenté selon les disciplines particulières, tels que les langues étrangères, le mathématique, la physique etc.; les écoles spécialisant sur l'activité extrascolaire et proposant l'élève la mise en valeur des études approfondies des arts plastiques, de philosophie, d'économie, de sport et d'autres domaines des connaissances; les écoles, où les classes principales apprennent sous l'égide (le préceptorat) des écoles supérieures et utilisent le corps enseignant et la base matérielle des écoles supérieures. La formation initiale et principale totale est obligatoire pour tous les citoyens. A la fin de l'enseignement principale générale (le programme de neuf ans de l'enseignement) les élèves passent les examens de fin d'études (la procédure s'appelle l'attestation d'Etat finale) et reçoivent, en cas de remise réussite, le certificat sur la formation principale générale. D'après les résultats de l'attestation d'Etat finale les élèves peuvent continuer, ou ne pas continuer la formation ultérieure. Le certificat donne au titulaire le droit de l'entrée au cours de la formation secondaire (complète) totale ou la formation technique, ainsi que l'instruction supérieure du niveau non universitaire (la formation secondaire spéciale). Le certificat sur la formation secondaire (complète); jusqu'à 1993 - le diplôme de fin d'études secondaires est délivré au terme du programme de 11 ans de l'enseignement et le passage réussi de l'attestation d'Etat finale (le passage des examens finaux). Il doit être cinq disciplines, sur qui on réalisent les examens finaux, minimum: deux épreuves écrites nationales obligatoires (la composition et le mathématique) et trois examens minimum au choix de l'élève. En dehors des résultats des examens finaux, le certificat de la sortie de l'école comprend l'application avec l'indication de toutes les notes reçues par l'élève à tous les disciplines au cours de toute la période de l'enseignement. Les applications n'était pas dans le diplôme de fin d'études secondaires du modèle vieux prévu, et les notes se présentaient dans le certificat il même. La quantité d'objets peut varier de dix-sept à vingt. Selon la forme les examens final et annuels sont écrit pour deux tiers et oral pour un tiers; mais pour les examens, qu'on passe au cours d'une année, ce rapport est inverse, au contraire. Le certificat sur la formation secondaire (complète) donne au titulaire le droit de continuer la formation technique: dans les institutions de la formation technique primaire et les institutions de l'instruction supérieure universitaire, ainsi que le niveau non universitaire. Beaucoup d'écoles privées était créés dans ces derniers années. Le droit de délivrer les certificats du modèle d'Etat est lié au succès du passage de la procédure de l'accréditation d'Etat. Les certificats délivrés par les écoles qui n'ont pas reçu l'accréditation d'Etat, i.e. les certificats du modèle non d'Etat, ne donnent pas le droit de l'entrée aux écoles supérieures.

Enseignement superieur en Russie (II annee)

Enseignement en Russie et L'Université Technique d'Etat d'Arkhangelsk Le système d’enseignement russe, comme plusieurs fois nottaient des experts étrangers, est l’un des systèmes les plus developpés et avancés au monde. Aux conditions de la société changeante le système d’enseignement russe a montré sa capacité de s'adapter aux transformations qui se passent au monde (en gardant sa haute qualité) et d’autre part faire ses propres réformes. L’enseignement supérieur se trouve en juridiction du Ministère de l’Education de la Fédération de Russie, qui est responsable de l‘accréditation et de la délivrance des licences aux établissements d'enseignement supérieur. Il ellabore aussi des Etalons nationaux d’Enseignement. Seulement des établissements d'enseignement supérieur accrédités ont le droit de délivrer des diplômes et nommer aux grades universitaires, qui sont assurés par des accords internationaux de reconnaissance réciproque. Seulement des établissements d'enseignement supérieur accrédités ont le droit d’ utiliser des sceaux de l'Etat. En Russie il existe trois types des établissements d'enseignement supérieur: l’Université – est un établissement d'enseignement supérieur dont les activites favorisent le developpement de l‘éducation, de la science et de la culture grâce aux recherches scientifiques et à l’enseignement aux touts les niveaux d'enseignement supérieur et post-universitaire en plusieurs domaines scientifiques , techniques et culturels. Enseignement superieur en Russie L’Académie – c’ est un établissement d'enseignement supérieur dont les activites favorisent le developpement de l‘éducation, de la science et de la culture grâce aux recherches scientifiques et à l’enseignement aux touts les niveaux d'enseignement supérieur et post-universitaire en certains domaines scientifiques , techniques et culturels. L' Institut –est est un établissement d'enseignement supérieur independant. Parfois ils sont rattachés aux Universités ou aux Académies (ils sont des parties de strucrure de ces établissements). Ils donnent des cours spéciaux en differents domaines scientifiques, techniques et culturels. Depuis 1992 on a introduit un système à plusieurs niveaux qui permet aux établissements d'enseignement supérieur de délivrer des diplômes différents: Diplôme d’études universitaires inachevées (2 ans d’études) Baccalauréat (4 ans d’études) Diplôme du spécialiste (5-6 ans d’études) Magistère (6 ans d’études y compris 4 ans d’études au baccalauréat) Après l’obtention du diplôme du spécialiste ou diplôme du maître, les promus qui font des recherches scientifiques peuvent entrer au cycle d'etudes préparant à la soutenance de la thèse de candidat. L’obtention du grade universitaire de docteur és sciences se passe en 2 étapes : 1. La préparation et la soutenance d'une thèse de candidat. 2. La préparation et la soutenance d'une thèse de doctorat. Pour obtenir un grade universitaire de docteur és sciences il faut préparer un ouvrage scientifique - une thèse de doctorat présentant la résolution d'un problème scientifique avec des arguments scientifiques et des résultats des recherches.

Le Jour de colère fait pschitt (IVannee)

Très peu de monde ce week-end à Lyon, Lille ou Montpellier dans des cortèges qui ont mélangé quelques intégristes, extrémistes de droite ou anti mariage pour tous. Une pincée de bonnets rouges, une pincée d’anti-mariage pour tous et plusieurs louches d’ultranationalistes. L’édition lyonnaise du Jour de colère a rassemblé 300 personnes environ cet après-midi dont les deux tiers de crânes rasés derrière Yvan Benedetti et Alexandre Gabriac, ex-leaders de l’Œuvre française et des Jeunesses nationalistes, dissoutes par Manuel Valls. Une déception pour les organisateurs qui attendaient plusieurs milliers de personnes. Avant le départ de la manifestation, les organisateurs avaient prévenu qu'«aucun slogan à caractère antisémite, homophobe ou à caractère raciste ne serait toléré». Les manifestants ont défilé entourés d’un imposant dispositif policier au son de «Hollande démission», «Taubira à Cayenne», les troupes de Benedetti et Gabriac s’en tenant à leur habituel registre «bleu blanc rouge la France aux Français». A Montpellier, le résultat n’est guère plus florissant : quatre pelés, trois (crânes) tondus… et un chien patibulaire tenu en laisse. La manifestation qui tentait de coaliser les identitaires de la Ligue du Midi, les anti mariage pour tous et les «patriotes souverainistes» a fait pschitt. En début d’après-midi, ils étaient à peine une soixantaine à se retrouver sous la statue de Louis XIV dans les jardins du Peyrou avant de parcourir quelques rues du centre-ville au son de chants occitans couverts par le bruit d’un groupe électrogène. Une ex-vieille barbe du FN, Jean-Claude Martinez, a bien tenté de distraire la troupe en proposant une «taxe sur les ordures politiques» ou en rappelant que «la petite Marine on l’aime tous, Dieu la glorifie», rien n’y a fait. Leader du groupuscule familial de la Ligue du midi, Richard Roudier a laissé la parole à son fils Olivier (condamné par le passé pour propos racistes, salut nazi) qui a assuré que «ce jour approche où les corrompus devront courir». De sinistres augures, dans la veine des propos entendus samedi à Lille où 120 manifestants sont partis à 14h de la place de la République, pour un tour de deux heures dans le centre-ville. La déception de se voir si peu était visible sur les visages. Tant pis pour le stand de tee-shirts, floqués du slogan «La police politique de Manuel Valls nuit gravement à la santé», qui ne remplira pas autant que prévu les caisses du mouvement «apolitique». C’est ce que jure Louis-Marie Ganascia, coordinateur régional de Jour de colère. Le jeune homme est un membre actif du FN Jeunesse, ce qu’il niera devant les journalistes, affirmant avoir quitté le parti. Le 20 mars dernier, il était pourtant encore dans l’organisation du meeting de Marine Le Pen, venue à Lille soutenir le candidat FN Eric Dillies. «Nous sommes là pour demander l’abrogation de la loi sur les mariages gays», expliquent Yamina et Marie-Annick. La France a dit non, et ils n’ont rien compris.» Elles sont également contre la PMA, la GPA : «Nous sommes là pour sauver les enfants, on ne donne pas des enfants à un couple homosexuel». Serge, de Civitas, pourfend comme elles «la politique anti-familiale» du gouvernement et «l’arrivée du troisième sexe». «Le socialisme est une idéologie mortifère pour la société, ils veulent changer la nature humaine, mais la nature ne changera jamais.» Il ne s’estime pas extrémiste : «Je me sens catholique et bien chez moi», dit-il, même s’il regrette que «depuis la Révolution française, on a beaucoup perdu». Les badauds du samedi sont restés bouche bée, devant cet assemblage hétéroclite, géré par un service d’ordre au crâne rasé et tout de noir vêtu. «Des excès de jeunesse», les justifie Serge. A côté du drapeau français, flottaient le Lion des Flandres, ou l’emblème chouan, cœur rouge surmonté d’une croix. En fond de manif', derrière une banderole réclamant «Une autre Europe», les militants du MAS (Mouvement d’action sociale) donnaient une touche encore plus radicale au cortège. Jean, fine moustache, cheveux gominés, Ray-ban et perfecto, un membre du MAS, veut rectifier l’image qu’on pourrait donner de son mouvement. «Nous ne commettons aucune action violente, nous avons toujours respecté le cadre légal.» Il réfute l’étiquette extrême droite, préfère se situer «dans la périphérie politique», avec un «combat anti-capitaliste», et rêve d’ «une souveraineté populaire», faite de référendums, avec autogestion des entreprises. Tout en revendiquant la «défense d’un héritage historique», pour un néofascisme qui ne dit pas son nom. Furieuse, Alice Villain, déléguée jeunesse de Debout la République, le parti de Nicolas Dupont-Aignan, a choisi de quitter les rangs. «Je suis patriote, et en colère, mais ce déséquilibre en faveur des nationalistes dans le cortège font que je me sens mal à l’aise.»

Des parlementaires socialistes appellent à un virage à gauche (IV annee)

< Des parlementaires socialistes appellent à un virage à gauche AFP 6 AVRIL 2014 À 12:12 Près de 90 parlementaires socialistes ont signé un document, le «contrat de majorité» demandant une inflexion de la politique du gouvernement et rappelant François Hollande à ses promesses et engagements de la campagne de 1992. Ce texte, intitulé «Les conditions de la confiance. Pour un contrat de majorité», a été initié au lendemain de la débâcle des municipales. 86 parlementaires l'ont signé pour l'instant, notamment des représentants de l'aile gauche du PS, des partisans de Martine Aubry ou des membres de la Gauche populaire. Ce texte annonce que «le temps du Parlement est venu» et qu’un «dialogue avec le nouveau gouvernement s’engage dès maintenant». «Pour recréer la confiance avec les Français» après «la défaite d’ampleur historique» dimanche, «il faut privilégier plusieurs orientations», souligne-t-il. D’abord «obtenir une réorientation européenne mettant fin aux politiques d’austérité qui ont enfoncé l’Europe dans la récession», en mettant «en oeuvre des trajectoires budgétaires soutenables, compatibles avec le retour de la croissance et la baisse du chômage. Les trajectoires budgétaires imposées aux Etats et à l’Union, sans distinguer selon la nature des dépenses, ne sont pas des tabous. Il y a urgence à les rediscuter. La Commission doit enfin changer de cap», stipule le texte. Ensuite «concentrer les moyens publics sur la création réelle d’emplois et, ainsi, intensifier le redressement productif. Pour cela, substituer un pacte national d’investissements, négocié jusqu’au niveau des entreprises, aux mesures les plus coûteuses et sans conditions actuellement envisagées dans le pacte de responsabilité». Les auteurs réclament aussi «des mesures en faveur des bas salaires, la réforme fiscale et la CSG progressive, l’effort en faveur des retraites les plus modestes». Enfin il s’agit de «réaffirmer et amplifier les choix et les engagements de 2012»: «Muscler les efforts de régulation des activités financières et bancaires», «rendre populaire la transition écologique», «engager un mouvement de transformation de l’Etat et des collectivités locales, avec les citoyens et les agents publics», ou encore «revitaliser la démocratie française» en passant par le Parlement: «la nouvelle étape doit retrouver les droits et les devoirs du Parlement». Parmi les 86 signataires de ce texte, dont la liste a été transmise, figurent Laurence Dumont, première vice-présidente de l’Assemblée, Christian Eckert, rapporteur général du Budget (à l’Assemblée), des présidents de Commission comme Catherine Lemorton (Affaires sociales), la députée Catherine Coutelle (présidente de la délégation de l’Assemblée nationale aux droits des femmes), le député Pierre-Alain Muet, des représentants de l’aile gauche (Guillaume Balas, Jérôme Guedj, Pascal Cherki, etc), des proches de Martine Aubry (Christian Paul, Jean-Marc Germain), des membres de la Gauche populaire (Philippe Doucet, François Kalfon). «Encore quelques dizaines de signatures sont attendues en début de semaine», a déclaré Christian Paul, l’un des initiateur de ce texte, à trois jours de la déclaration de politique générale de Manuel Valls.