Поиск по этому блогу

понедельник, 2 июня 2014 г.

Conversation (IV annee) L'inégalité des armements conduira à l'apparition de formes de violences nouvelles, dégradées, primitives et exclusives. »

«L'inégalité des armements conduira à l'apparition de formes de violences nouvelles, dégradées, primitives et exclusives. » «... L'inégalité des armements conduira à l'apparition de formes de violences nouvelles, dégradées, primitives et exclusives. » Le fossé technologique qui s'élargit entre pays riches et pays pauvres (les guerres s'écoulent « historiquement » des pays pauvres vers les pays riches) sera sans doute lourd de conséquences, contraignant les Etats pauvres à utiliser des formes dégradées de violence, souvent primitives, et échappant quasi-totalement au champ d'application des armes modernes, technologiques des pays riches. L'inégalité des armements conduira à l'apparition de formes de violences nouvelles, dégradées, primitives et exclusives ; bref des guerres asymétriques, des guerres terroristes, des guerres déformées par rapport à l'idéal occidental. Cette volonté des Etats riches de se protéger des guerres classiques par la haute technologie, et par l'absence de chance, d'espoir qu'elle laisse à l'adversaire, bloque la possibilité de confrontation directe dans les rapports entre Etats et augmente donc les risques d'affrontements indirects (parfois irrationnels) sous des formes diverses : terrorisme, attaques de terreur, manipulation, etc … Aujourd'hui, nombres de mouvements de contestations divers, nationaux, religieux, idéologiques, se trouvent « bloqués » politiquement face à un Etat frustrant et désespérant, ce qui aboutira logiquement à une déflagration de violence armée disséminée. L'écart technologique entre les Etats-Unis et nombres de pays, engendrera une recherche d'armes de compensation , dont les armes de terreur et l'arme nucléaire. Pour les pays « pauvres », démunis de tout, dans l'impossibilité d'affronter les puissances guerrières « riches » sur le champ de bataille classique, seule la guerre terroriste, révolutionnaire, sera accessible et/ou à l'extrême opposé, une guerre virtuelle, médiatique, une guerre hautement psychologique. Les guerres de demain seront le fait de groupes guerriers, et de moins en moins d'armées régulières, ils s'appuieront sur une aura charismatique et non une institution. En ce début de troisième millénaire, le terrorisme n'est pas un phénomène nouveau, apparu subitement, sans explication ni fondement, mais semble être une réalité multiséculaire, protéiforme, traversant sociétés et espaces, s'adaptant sans cesse. Nous faut-il alors parler de terrorisme, d'actes de guerre, de « guerre terroriste », de guérilla, d'actions subversives, de guerre indirecte, asymétriques ? Le terrorisme paraît n'être qu'une expression d'une somme singulière de particularismes déjà mis en évidence. Loin en effet que les sujets humains, quels qu'ils soient, forment consciemment la structure de la lutte dans laquelle ils se retrouvent ; celle-ci de fait, insidieusement façonne leur conscience propre. La forme particulière de leur lutte violente n'est donc pas modelée uniquement à partir du souhait de ses membres, dicté par leur appartenance à un particularisme idéologique, économique, culturel, ou autre. L'arbitraire de la mémoire/conscience humaine nous le fait bien souvent omettre ; ce n'est pas l'histoire qui est ou doit être raisonnable, mais plus justement, la raison qui est historique. Le terrorisme contemporain est avant tout un phénomène, un processus inscrit dans l'histoire. Il évolue, il mute, mais il reste. Il vient du passé, il participera au futur. Il existe dans l'Histoire de nombreux exemples célèbres de mouvements et d'actes terroristes. Les Zélotes, nommés plus tard les sicarii (les hommes au poignard) par les romains, et surtout, l'exemple le plus célèbre exemple : le mouvement des Fidâ'î. Connus aussi sous le nom des Assassins ou Haschischins ; le mot arabe d'origine est Hachîchîyyîn ; les Fidâ'î forment une secte qui propose une activité et une fidélité politique et religieuse. Le mouvement politico-religieux d'où sont issus les « assassins » est la Chî'iâ, à l'origine le parti d'Ali gendre de Mahomet. Les Fidâ'î (fidâ'iyyùn : celui qui se dévoue ou les Dâ'î, celui qui convoque) visent à frapper par la terreur les opposants à leurs idées et conceptions religieuses et politiques, les adversaires des doctrines ismaéliennes.

Комментариев нет:

Отправить комментарий