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воскресенье, 30 ноября 2014 г.

Actualites // V annee // UMP: pas de chèque en blanc pour l'"hypoprésident" selon la presse

UMP: pas de chèque en blanc pour l'"hypoprésident" selon la pressePour la presse.
 
 La victoire de Sarkozy à la présidence de l'UMP samedi a des relents de demi-victoire, on ne lui a pas signé de "chèque en blanc" pire l'hyperprésident de naguère se voit rebaptiser "l'hypoprésident".
Même Le Figaro y va de son bémol pour la suite : "Chef incontestable, Nicolas Sarkozy n?est pas, loin s?en faut, un candidat incontesté", écrit Alexis Brézet.
" Il tient l?appareil. Mais Juppé a l?opinion, Fillon le programme et Le Maire la nouveauté. Ils vont entamer une bataille épuisante qui va déchirer la droite", analyse Laurent Joffrin dans Libération. "L?hypoprésident compte gagner en agressivité ce qu?il a perdu en influence. Il sera tueur plus que rassembleur. Il y a de meilleures nouvelles, juge le patron du quotidien de gauche."
Dans Les Echos, Cécile Cornudet constate que "l?UMP lui offre un nouveau départ. Mais un départ lesté". "Bruno Le Maire (...) lui renvoie implicitement cette question de l?âge, dont il aimait tant jouer contre les autres", note-t-elle perfidement le jugeant "Déconnecté" d'avoir été "persuadé que la dureté des Français à l?égard des politiques l?épargnerait lui."
" Ni taulier ni otage de ses troupes, il ne dispose en aucun cas du chèque en blanc qu?il espérait en se lançant dans la course", estime Philippe Waucampt (Le Républicain lorrain).
"Pour parodier un chanteur qui lui est proche, Nicolas Sarkozy, n'a pas donné envie d'avoir envie de le revoir à l'?uvre dans une campagne présidentielle", s'amuse Jean-Michel Helvig (La République des Pyrénées).
"Voici donc Nicolas Sarkozy, comme il y a dix ans, chef de parti. La différence vient de ce qu'entre-temps, il a exercé une fonction présidentielle et que ce qui apparaissait comme une marche en avant sous Chirac pourrait passer aujourd'hui pour un retour en arrière, pense Patrice Carmouze de L'Eclair des Pyrénées.
Dans La Voix du Nord, Matthieu Verrier fait chorus : " la dynamique imprimée depuis son annonce de candidature n?est pas celle d?un ancien chef de l?État", et de souligner qu'en plus "Les sarkolâtres de 2007 ont laissé la place à des soutiens souvent critiques."
Le visage creusé comme par une défaite, Sarkozy le vainqueur découvrait, samedi soir, qu?il avait perdu vingt points en dix ans chez les militants de son propre parti," raconte Christine Clerc dans Le Télégramme.
"La magie Sarkozy n?est décidément plus ce qu?elle était", constate Bruno Dive dans Sud-Ouest. "Il devait plier le match, il a tout juste gagné la partie ; il pensait gagner la guerre, il n?a fait que remporter, plus difficilement que prévu, une bataille", résume l'éditorialiste.
Pour Patrice Chabanet (Le Journal de la Haute-Marne) : " c'est bien connu, les conflits internes sont plus usants que le combat avec un ennemi externe dûment identifié. Ou comment cohabiter avec des partenaires qui, en se rasant le matin, pensent plus à la présidentielle qu'à la rénovation du parti?"
"Nicolas Sarkozy est un peu en cohabitation dans son propre camp", confirme Alain Dusart de L'Est Républicain.
De son côté, Olivier Pirot (La Nouvelle République du Centre Ouest) voit un répit pour François Hollande. "Cristallisant les tensions à droite, son retour pourrait donc permettre à François Hollande de retrouver son rôle de président normal. Un personnage construit en opposition à Nicolas Sarkozy et qui pourra à nouveau exister", pense-t-il.

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