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воскресенье, 6 апреля 2014 г.

Le Jour de colère fait pschitt (IVannee)

Très peu de monde ce week-end à Lyon, Lille ou Montpellier dans des cortèges qui ont mélangé quelques intégristes, extrémistes de droite ou anti mariage pour tous. Une pincée de bonnets rouges, une pincée d’anti-mariage pour tous et plusieurs louches d’ultranationalistes. L’édition lyonnaise du Jour de colère a rassemblé 300 personnes environ cet après-midi dont les deux tiers de crânes rasés derrière Yvan Benedetti et Alexandre Gabriac, ex-leaders de l’Œuvre française et des Jeunesses nationalistes, dissoutes par Manuel Valls. Une déception pour les organisateurs qui attendaient plusieurs milliers de personnes. Avant le départ de la manifestation, les organisateurs avaient prévenu qu'«aucun slogan à caractère antisémite, homophobe ou à caractère raciste ne serait toléré». Les manifestants ont défilé entourés d’un imposant dispositif policier au son de «Hollande démission», «Taubira à Cayenne», les troupes de Benedetti et Gabriac s’en tenant à leur habituel registre «bleu blanc rouge la France aux Français». A Montpellier, le résultat n’est guère plus florissant : quatre pelés, trois (crânes) tondus… et un chien patibulaire tenu en laisse. La manifestation qui tentait de coaliser les identitaires de la Ligue du Midi, les anti mariage pour tous et les «patriotes souverainistes» a fait pschitt. En début d’après-midi, ils étaient à peine une soixantaine à se retrouver sous la statue de Louis XIV dans les jardins du Peyrou avant de parcourir quelques rues du centre-ville au son de chants occitans couverts par le bruit d’un groupe électrogène. Une ex-vieille barbe du FN, Jean-Claude Martinez, a bien tenté de distraire la troupe en proposant une «taxe sur les ordures politiques» ou en rappelant que «la petite Marine on l’aime tous, Dieu la glorifie», rien n’y a fait. Leader du groupuscule familial de la Ligue du midi, Richard Roudier a laissé la parole à son fils Olivier (condamné par le passé pour propos racistes, salut nazi) qui a assuré que «ce jour approche où les corrompus devront courir». De sinistres augures, dans la veine des propos entendus samedi à Lille où 120 manifestants sont partis à 14h de la place de la République, pour un tour de deux heures dans le centre-ville. La déception de se voir si peu était visible sur les visages. Tant pis pour le stand de tee-shirts, floqués du slogan «La police politique de Manuel Valls nuit gravement à la santé», qui ne remplira pas autant que prévu les caisses du mouvement «apolitique». C’est ce que jure Louis-Marie Ganascia, coordinateur régional de Jour de colère. Le jeune homme est un membre actif du FN Jeunesse, ce qu’il niera devant les journalistes, affirmant avoir quitté le parti. Le 20 mars dernier, il était pourtant encore dans l’organisation du meeting de Marine Le Pen, venue à Lille soutenir le candidat FN Eric Dillies. «Nous sommes là pour demander l’abrogation de la loi sur les mariages gays», expliquent Yamina et Marie-Annick. La France a dit non, et ils n’ont rien compris.» Elles sont également contre la PMA, la GPA : «Nous sommes là pour sauver les enfants, on ne donne pas des enfants à un couple homosexuel». Serge, de Civitas, pourfend comme elles «la politique anti-familiale» du gouvernement et «l’arrivée du troisième sexe». «Le socialisme est une idéologie mortifère pour la société, ils veulent changer la nature humaine, mais la nature ne changera jamais.» Il ne s’estime pas extrémiste : «Je me sens catholique et bien chez moi», dit-il, même s’il regrette que «depuis la Révolution française, on a beaucoup perdu». Les badauds du samedi sont restés bouche bée, devant cet assemblage hétéroclite, géré par un service d’ordre au crâne rasé et tout de noir vêtu. «Des excès de jeunesse», les justifie Serge. A côté du drapeau français, flottaient le Lion des Flandres, ou l’emblème chouan, cœur rouge surmonté d’une croix. En fond de manif', derrière une banderole réclamant «Une autre Europe», les militants du MAS (Mouvement d’action sociale) donnaient une touche encore plus radicale au cortège. Jean, fine moustache, cheveux gominés, Ray-ban et perfecto, un membre du MAS, veut rectifier l’image qu’on pourrait donner de son mouvement. «Nous ne commettons aucune action violente, nous avons toujours respecté le cadre légal.» Il réfute l’étiquette extrême droite, préfère se situer «dans la périphérie politique», avec un «combat anti-capitaliste», et rêve d’ «une souveraineté populaire», faite de référendums, avec autogestion des entreprises. Tout en revendiquant la «défense d’un héritage historique», pour un néofascisme qui ne dit pas son nom. Furieuse, Alice Villain, déléguée jeunesse de Debout la République, le parti de Nicolas Dupont-Aignan, a choisi de quitter les rangs. «Je suis patriote, et en colère, mais ce déséquilibre en faveur des nationalistes dans le cortège font que je me sens mal à l’aise.»

2 комментария:

  1. Je pense que nous devons interdire le mariage homosexuel, nous devons garder notre patrimoine, les enfants devraient grandir dans une famille pleine et traditionnelle.
    Магомедова Наида 1 гр

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  2. L'humanité est fou,il ne pense pas à l'avenir des enfants.

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