SONDAGE - Alors que le président
de la République voit sa cote de confiance remonter, selon le baromètre du mois
de septembre de TNS Sofres-OnePoint pourLe Figaro Magazine, la démission
de son emblématique ministre de l'Économie pourrait le pénaliser.
La démission d'Emmanuel Macron,
mardi, est venue perturber la rentrée politique de François Hollande. Le
président avait prévu de prendre de la hauteur pour se situer au-dessus de la
mêlée politique et de se concentrer sur l'international ; il va devoir
s'expliquer sur le départ d'un des ministres emblématiques de la seconde partie
de son quinquennat. Qui a été, qui plus est, son secrétaire général adjoint à
l'Élysée et l'artisan du Pacte de responsabilité. Autrement dit, c'est l'un des
piliers de son mandat qui critique désormais le fonctionnement et les choix du
chef de l'État et l'affaiblit. La remontée estivale de François Hollande risque
de ne pas résister longtemps à ce nouveau départ du gouvernement.
Il avait démissionné en
partie pour ça : pouvoir reprendre sa liberté de parole. Et
bien,
Emmanuel Macron ne s’en est pas
privé, ce dimanche lors d’un entretien au
Journal du Dimanche. L’ancien
ministre égratigne d’abord Nicolas Sarkozy, estimant qu’il porte une
vision de « rabougrissement de la France » et représente « la
brutalité sociale » et « le cynisme ».
L’ex-ministre de l’Economie juge
que « si l’on regarde la frontière entre progressistes et conservateurs,
il est clairement l’un des hérauts du conservatisme ». « Sa vision de
l’identité française est une forme de rabougrissement de la France, il exprime
la brutalité sociale, le cynisme, l’irresponsabilité dans sa politique
européenne. Il dit défendre la laïcité au nom de l’unité du pays mais ce qu’il
propose fracture au contraire le pays et nourrit les
communautarismes : c’est incohérent », assène celui qui a quitté
mardi le gouvernement pour se consacrer à plein-temps à son mouvement
politique,En marche !
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